Kundalini et Reiki : ce que le Yoga apporte au 1er symbole





Le premier symbole transmis par Mikao Usui est généralement appelé " symbole de puissance ". En effet, grâce à son utilisation, l’entier pouvoir du reiki peut se manifester.
Toutefois, une compréhension profonde et personnelle de la signification de ce symbole est nécessaire pour qu’il libère en nous pleinement ses effets.
Si on n’y voit qu’une forme arbitraire, simplement agréable à l’œil, on n’obtiendra que peu de résultats et on ne manquera pas de se décourager rapidement, ce qui serait regrettable.
Un symbole reiki, comme tout symbole, porte en soi une pluralité d’interprétations. Le symbole nous parle, mais en langage crypté, et nous laisse nous ouvrir à son champ de possibilités.
Plusieurs compréhensions d’un même symbole sont donc tout à fait légitimes, tout comme plusieurs lectures d’un même poème peuvent être faites. Aussi, sans prétendre épuiser la richesse de ce symbole, je voudrais simplement vous exposer la compréhension immédiate et spontanée que j’en ai eu quand il m’a été montré pour la première fois lors de mon initiation au 2eme degré.
Le maître qui m’a initié n’avait pas vu ce que je voyais et qui, pour moi, était évident. Non pas que j’en sache plus que lui, mais nous n’avions simplement pas le même parcours, la même formation.
Je découvrais par ailleurs que la pratique du yoga constitue un préalable précieux à l’approche du Reiki. Le Yoga m’avait donné des bases fondamentales : mes canaux énergétiques avaient été purifiés et étoffés grâce au Pranayama, mon esprit était plus stable grâce au développement de la concentration, enfin la connaissance du corps subtil ( Prana, chakras, nadis) donnait une explication rationnelle aux phénomènes énergétiques à l’œuvre dans le Rreiki. Je pouvais donc, en toute tranquillité, en toute confiance, me consacrer pleinement à cette discipline étonnante que je découvrais avec enthousiasme.



Présentation du 1er symbole


Le symbole dont j’ai recu alors la transmission, je le reproduis ci-dessous.



C’est la forme que Madame Takata transmit à ses élèves lorsqu’elle commença la diffusion du reiki en Occident, après la deuxième guerre mondiale.
Comme on le voit, ce symbole se trace d’un seul trait : tout d’abord, une ligne horizontale, qui bifurque brusquement pour descendre à angle droit, avant de s’enrouler en spirale, en formant trois tours et demi.

Pendant longtemps j’ai considéré que les symboles Reiki devaient être gardées secrets. Je les révélaient uniquement aux personnes qui voulaient être initiées. Mais, depuis plusieurs années, les livres fleurissent sur le sujet et l’on voit les symboles exposés, accompagnés parfois d’explications fantaisistes. Aussi, comptant sur le discernement de chacun, je préfère aujourd’hui apporter un éclairage sur ces symboles, pour en permettre une utilisation correcte.
Pour les personnes qui voient ce symbole, il importe de le considérer toujours avec respect, avec la conscience de son caractère sacré. Car, au-delà d’une forme harmonieuse, c’est un outil de transformation, une précieuse clef d’évolution intérieure. Rien de très original à cela : un Chrétien ne tracerait pas non plus à la légère le symbole de la Croix, pas plus qu’un adepte du bouddhisme tantrique ne dessinerait un Mandala pour simplement faire un joli coloriage !
Quand ce symbole a été tracé devant moi par le maître initiateur, j’y ai vu immédiatement l’activation de la Kundalini.



Qu’est ce que la Kundalini ?


Pour les Yogis, la Kundalini c’est un peu la quête du Graal ! C’est la puissance mystérieuse qu’ils cherchent à éveiller par de nombreux exercices.
La Kundalini est le nom donné à l’énergie vitale qui anime tous les êtres. C’est la présence dans l’être humain de la puissance cosmique, nommée Shakti. Car pour les hindous ce qui est présent dans le macrocosme ( l’univers) se retrouve dans le microcosme ( l’être humain).



galaxie M51


Cette puissance existe à l’état latent chez tout être humain, mais elle est ensommeillée, tel un serpent enroulé sur lui-même, d’où le nom sanskrit ( " kunda ", ce qui est lové, enroulé).



Cette énergie se situe à la base de la colonne vertébrale, dans un centre subtil appelé Muladhara chakra ( "centre de la base"). Ce serpent est représenté enroulé trois fois et demi sur lui même. Et selon l’iconographie, soit on le voit se mordre la queue, soit il figure au pied d’un lingam de couleur noire, appelé Svayambhu Lingam, " lingam né de lui-même ".
Le serpent assoupi ne dort toutefois pas d’un sommeil impénétrable. Il ne demande en fait qu’à s’éveiller, pourvu qu’il soit stimulé. Et ce qui l'excite particulièrement ce sont les techniques du Yoga pour lesquelles il éprouve un intérêt immense ! Brave serpent !
De façon concrète, quand l’adepte s’engage dans la voie du Yoga, l’énergie présente à l’état latent peut s’activer et remonter par l’intérieur de la colonne vertébrale. Sur son chemin, cette énergie traversera les différents centres subtils (chakras).



Les 7 principaux chakras


Et si cette expérience est totalement achevée, alors l’énergie atteindra le sommet du crâne. Alors, le Yogi sera libéré définitivement de la souffrance, il ne sera plus obligé de se réincarner. Ouf !

Comme on le voit, le programme est donc assez chargé !




Le 1er symbole, manifestation particulière de la Kundalini


Le tracé du 1er symbole Reiki ressemble étonnement à ce serpent enroulé sur lui même. Il n’est plus endormi, mais il se dresse, ce qui signifie que sa puissance énergétique est activée.
Une originalité toutefois : on commence à tracer le trait horizontal supérieur, avant de poursuivre par la longue ligne descendante, puis de dessiner le tourbillon. Ce tracé du haut vers le bas se fait donc en sens inverse à la montée de l’énergie décrite dans le Yoga. Cette différence nous suggère que l’énergie du Reiki descend sur nous, descend en nous. Cette énergie céleste, transcendante - symbolisée par le trait horizontal - arrive sur nous - trait vertical -, puis vient s’incarner dans notre corps de chair - le tourbillon.
Ce 1er symbole reiki nous relie ainsi à une énergie supérieure et nous permet de la manifester, de l’exprimer dans notre vie, à travers nos actes quotidiens.




Ganesha et Kundalini



conclusion


Selon le Yoga, nous vivons à l’ère du Kali Yuga, période pas franchement épanouie, et même carrément dégénérée, caractérisée par l’avidité, l’orgueil, l’agressivité et d’autres encore.
Des moyens nous sont heureusement donnés pour faire face à cette situation affligeante. Le premier symbole du Reiki en fait partie. Il nous permet de nous relier à chaque instant à une puissance sacrée et d’être en contact avec l’infini, l’absolu pour mener des entreprises pleinement bénéfiques pour soi et pour les autres. La motivation juste, unie à la connaissance, nous confèrent des moyens d’action remarquables.
Dans cette ère du Kali Yuga, ce n’est donc pas le travail qui nous manque ! Heureusement, nous avons un cap, une espérance, ainsi qu' une occasion précieuse de nous révéler.








Christian Ledain


10 rue de Tourville 78100 Saint germain en laye



N'hésitez pas à m'écrire, d'où que vous soyez, que nous nous connaissions ou non, vos commentaires et remarques me seront toujours précieux .


ma découverte du reiki

Ma rencontre avec le reiki s’est faite le plus naturellement du monde, comme s’il s’agissait du cheminement régulier d’un cours d’eau limpide. Et cette rencontre s’est déroulée avec ce petit coté romanesque qui caractérise les événements marqués du sceau de la synchronicité, comme si ces synchronicités n’attendaient qu’une seule chose : être racontées, portées à la connaissance d’autrui. Puisse donc ce récit me permettre de soulever le voile d’une réalité plus riche et profonde que celle dans laquelle nous baignons bien trop souvent au quotidien.

Je travaillais depuis huit ans dans un organisme financier. Poisson, je vivotais dans une eau stagnante, la " flache " dont parle Le Bateau Ivre, eau désespérément paisible où l’on ennuie à souhait. En entrant dans cet organisme, je m’étais fixé un objectif : devenir un jour chef de service. A force de persévérance et d’application, j’avais monté les échelons hiérarchiques de l’encadrement et m’approchais enfin du but.

Quelques semaines après avoir fait acte de candidature, j’étais convoqué dans un cabinet de recrutement renommé. Je me retrouvais, en cet après midi de mars 2000, dans le bureau de la directrice, après avoir passé une batterie de tests le matin.

- " Parlez moi de ce que vous avez fait depuis la classe de 6eme ." me demanda-t-elle.

Le champ était volontairement très large pour permettre à une personnalité de se dévoiler. J’avais envie de plaisanter un peu et de demander : " Les week-ends aussi ? ". Mais je préférais ne pas paraître léger en ce début d’entretien. J’évitais aussi d’être lourd et de me lancer dans une tirade à laquelle je ne croyais pas, du genre : " Tout jeune, déjà, je rêvais de devenir fonctionnaire ! ". Je décrivais donc un parcours de vie très cohérent et droit: baccalauréat scientifique, études philosophiques et juridiques, Science pô, service militaire comme officier de réserve, mes postes successifs. Impossible de ne pas sélectionner un candidat avec un tel parcours !

Et puis, en contrepoint, je laissais entrevoir le goût d’une toute autre vie : ma passion pour l’Orient, l’enseignement du Yoga, ma pratique du magnétisme pour lequel un grand-oncle radiesthésiste m’avait décelé un don, ma formation de sophrologue.Et puis, d’un seul coup, l’entretien bifurqua. Sans que je m’y attende, la directrice me demanda droit dans les yeux:

-" connaissez vous le Reiki ? ".

Ma surprise était totale. Mais ce qui se passait en moi était plus étonnant encore : en entendant le mot " reiki ", c’est comme si un coup de tonnerre venait de retentir dans la pièce. A ma droite, à deux mètres, je ressentais la présence énergétique d’une psychothérapeute, Anne-dominique, que j’avais bien connue, et qui était morte deux ans auparavant. Alors qu’elle était déjà gravement malade, je lui avais révélée, sans le savoir, sa dimension spirituelle. Trois ans plus tôt, alors que je visitais l’ashram fondé par Ma Anandamayi, près d’ Haridwar, un collier m’avait littéralement sauté aux yeux. J’avais aussitôt su qu’il était pour Anne-Dominique, qu’il lui était destiné. J’appris plus tard que ce type de collier s’appelle un Roudraksh ; et celui que j’achetai est uniquement porté par les swamis et les nonnes du Védanta, religieux de haut rang. De retour à Paris, j’avais offert ce Roudraksh à Anne-Dominique, en lui racontant l’ histoire de ce collier. Elle en avait été très vivement touchée. Cela m’ avais surpris, ignorant alors l’importance du message dont j’étais porteur.

En cet après-midi de mars 2000, dans ce cabinet de recrutement, je savais qu’Anne-Dominique me " renvoyait l’ascenseur ", qu’elle me révélait quelque chose d’essentiel pour moi. Sur le plan de l’existence où elle se trouvait maintenant, dans le silence du monde invisible, elle pointait le doigt sur le reiki et m’enseignait : " ça , c’est essentiel pour toi, Christian !". Je savais en cet instant précis que je recevais un signe. La directrice du cabinet de recrutement, Jacqueline, elle-même psychologue, était la messagère d’Anne-Dominique. Jaqueline avait d'ailleurs ce quelque chose de particulier qui caractérise les messagers, ce signe distinctif qui les fait reconnaître immanquablement, souvent avec humour, et les unit étroitement au message qu’ils portent et à celui qui les envoie.

- " Vous connaissez le Reiki ? ". Par cette question, une porte s’entrouvrait pour moi sur le mystère et j’en avais pleinement conscience. Dans cet entrebâillement, je distinguais une vive clarté qui contrastait tellement avec ce qui restait de gris dans ma vie.Jacqueline m’expliqua en quelques mots les bases du Reiki. C'est l’ énergie universelle qui soutient la vie. Le Reiki aide ainsi à se soigner et à soigner autrui par imposition des mains. C’était tout ce que j’avais besoin d’entendre, cela me suffisait. Je lui demandais la référence d’un ouvrage sur le reiki qu’elle me donna.

En sortant du cabinet de recrutement, j’appelais Nicolle, la sœur aînée d’Anne-Dominique, elle aussi psychologue. Je lui expliquais ce qui venait de se passer. D’une voix grave que j’entends encore, Nicolle me dit :- " Je ne t’en avais jamais parlé, Christian, mais ma sœur Anne–Dominique était initiée au Reiki. "

Dans le cabinet de recrutement, Anne–Dominique m’avait transmis ce qu’elle connaissait. Elle me donnait accès au reiki, mais aussi au langage des signes. Je comprenais qu’ à travers certaines coïncidences troublantes une présence peut me tenir le seul langage qu’elle puisse exprimer. Les messages synchronistiques - pour qui veut les entendre - sont les moyens d’être en relation avec le monde invisible.

J’achetais immédiatement à la Fnac le livre que Jacqueline m’avait conseillé. Le soir même j’appelais un maître Reiki pour me faire initier la semaine suivante au premier niveau.

Je fus finalement retenu pour le poste de chef de service. Un an plus tard, je décidais de ne plus m’intéresser qu’aux choses importantes. Les notes de service commencèrent vite à s’accumuler dans ma corbeille de travail, sans être lues. Et puis, survinrent les attentats du 11 septembre 2001. Je rejetais la terreur islamiste autant que le capitalisme borné du président Bush. Je refusais surtout de leur laisser le pouvoir. Je voulais vivre et faire vivre d’autres valeurs que celles-là. Je quittais donc cet organisme, son eau morne et croupissante, et me retrouvais dans le courant vif d’un torrent de montagne. C’était il y a dix ans maintenant.

Christian Ledain, maître initiateur de Reiki


10, rue de Tourville 78100 Saint germain en laye

La motivation juste, clef du reiki







Le reiki désigne l’énergie universelle de vie, cette énergie qui anime tout être vivant.


Le reiki constitue aussi une technique de soin qui permet de se relier à cette énergie et de la faire couler en nous à foison, autant que de besoin.
Mais pour que cette énergie soit pleinement active, nous devons être préalablement animé d’une intention particulière : la bonne motivation.
Cette motivation juste constitue la véritable clef de la pratique. Sans elle, rien ne peut se faire. Avec elle, tous les champs du possible sont ouverts. Tout comme la clef tournée met le moteur en marche, ce qui permet à la voiture d’avancer, la motivation juste active en nous l’énergie de vie, laquelle nous permet de nous épanouir pleinement.

Quelle est la nature de cette motivation ?
C’est l’orientation générale que nous donnons à notre esprit : chercher à alléger la souffrance, à apporter une paix et un bonheur durables, pour soi et pour les autres êtres.
Cette motivation n’émane pas de l’extérieur : il nous appartient de la générer, de l’activer en nous et de la fortifier sans cesse. Rappeler régulièrement cette motivation à notre esprit constitue donc une nécessité, sans quoi notre pratique ne manquerait pas de se dessécher et de s’enfermer dans un formalisme stérile. Nos résultats nous décevraient bientôt et l’on se dirait ou bien " Je ne suis bon à rien !", ou bien " le reiki ne marche pas !", ces deux conclusions étant également fausses !

Comment procéder ?
Il est tout d’abord sage de rechercher des bienfaits pour soi. Commencer par soi, chercher à être en bonne santé, c’est avoir conscience de notre responsabilité dans le processus de guérison. Car si nous ne prenons pas soin de nous, qui le fera à notre place ?
Mais nous découvrons bientôt que prendre soin de soi n’est peut être pas suffisant. Car si les êtres qui nous sont chers se portent mal, notre satisfaction ne peut être ni complète, ni durable. S’éveille alors en nous l’envie d’aider les autres personnes. Et ce désir n’a pas de limite : il peut s’étendre à l’ensemble des êtres vivants.
Cet idéal, le sage indien, Shantideva, l’a exprimé à la perfection : " Tant que l’espace durera et tant que les êtres humains demeureront, puissè-je moi aussi demeurer afin de dissiper les souffrances de l’infinité des êtres. "

En quoi cette aspiration altruiste nous est-elle utile ?
Cette motivation juste donne un sens à nos actes, mêmes les plus ordinaires, les plus quotidiens. Car nous savons alors que ce que nous faisons a vraiment de l’impotance. Notre vie a vraiment de la valeur. Alors, progressivement, s’éveille en nous une joie profonde.

Quel est alors l’effet du reiki ?
Animé par cette motivation juste, le reiki peut alors déployer pleinement sa puissance.
Toutes les réalisations qui sont soutenues par cette aspiration vont se trouver grandement facilitées.
Le reiki vient ainsi fertiliser tout le champ de notre action, c’est-à-dire nos pensées, nos paroles et nos actes corporels.
Nos pensées deviennent plus posées, plus constructives et plus joyeuses. Nous prenons pleinement plaisir à vivre. Notre parole devient plus assurée, plus ferme. Les idées, les projets jaillissent naturellement et nous disposons de l’énergie pour les mener à bien.
Bien sûr, les difficultés de la vie demeurent. Elles sont nécessaires pour nous faire évoluer. Mais nous les vivons autrement : nous y faisons face et nous progressons en les dépassant. Nous gagnons ainsi en sagesse, en maturité.
Le reiki agit alors en nous comme un véritable catalyseur. Tout se passe comme dans Le Chat Botté : avec la reiki, nous chaussons d’un seul coup les bottes de sept lieues !
Les projets que nous pouvons alors concrétisés sont extrêmement variés et couvrent le champ entier des aspirations humaines : retrouver un nouveau poste après un licenciement, ou bien démissionner et se mettre à son compte; rencontrer un conjoint avec lequel vivre une vie heureuse, ou au contraire quitter un conjoint devenu désagréable; mieux vivre au quotidien avec une maladie, ou au contraire accélérer un processus de guérison; obtenir une autorisation prolongée de séjour sur le territoire, ou au contraire partir vivre à l’étranger …
Tous ces changements de vie demandent de l’énergie, beaucoup d’énergie. Ce sont quelque uns des projets que portaient en elles certaines personnes que j’ai initiées au reiki. Et ces projets ont pu voir le jour parce qu’ils correspondaient à une aspiration juste et légitime. Ce qui n’était pas possible, l’est alors devenu grâce reiki.
Le reiki nous aide pour des choses légères, telles que soigner son chat ou trouver une place en crêche. Mais il nous soutient aussi face à des événements graves, tels que surmonter un deuil ou soutenir une personne entre la vie et la mort. Il aide à cicatriser les blessures les plus profondes et les plus anciennes, et à vivre enfin en paix. Pour cela il est necessaire que la personne qui effectue le soin ait profondément envie de faire du bien à autrui, et il faut que la personne qui reçoit le soin soit vraiment déterminée à aller mieux. Alors le processus de guérison se trouve pleinement à l’œuvre et des choses peu étonnantes peuvent advenir.

Comment procéder dans la pratique ?
Personnellement, avant tout soin ou tout auto traitement, je génère cette motivation juste dans mon esprit : je souhaite apaiser la souffrance et concourir à installer un bonheur durable pour moi ou pour autrui.
Lors d’un soin, je m’ouvre à l’autre personne, sans jugement. Je me rends poreux, réceptif. Je mets mon " moi " entre parenthèses afin de me rendre pleinement disponible pour autrui et de pouvoir l'aider au mieux de mes possibilités.
Je sais que je ne suis qu’un intermédiaire, un maillon dans l’immense chaîne qui relie les êtres les uns aux autres. Et je me sens bien dans ce rôle, je me sais à ma vraie place.
J’invoque les maîtres qui m’inspirent. Je laisse l’énergie circuler à travers moi et je la transmets par apposition des mains. Je prie pour que le meilleur advienne à cette personne car je sais qu’il n’y a pas de pensée plus élevée que celle-ci.
Je clos enfin la pratique par une dédicace : je dédie les mérites accumulés par cette pratique au bénéfice de tous les êtres.

Conclusion
L’intention juste constitue bien le cœur de la pratique du reiki. Les bienfaits qu'il procure sont en relation étroite avec la force et la qualité de notre motivation.


Les résultats du reiki peuvent nous paraitre extraordinaires. Ils le sont effectivement, tout en étant bien réels. Ils échappent simplement au champ de nos expériences ordinaires.


D’ailleurs, un contemporain de Louis XIV n'aurait pas manqué de croire fou celui qui aurait parlé de navettes spatiales. Cela n’empêche pourtant pas celles-ci de décoller aujourd’hui !


Indépendamment même du reiki, cette intention juste est présente dans toutes les traditions. La poursuite de cette aspiration constitue la façon authentique de vivre notre vie. Aussi, puisqu'il n’y a aucune mauvaise action à souhaiter le meilleur à tous les êtres, pourquoi nous en abstenir ?








Christian Ledain



10 rue de Tourville


78100 Saint Germain en laye


N'hésitez pas à m'envoyer un commentaire, je les lis toujours avec grand intérêt et j'y puise de la motivation.